L’ancienne ministre française de l’économie et des finances, Christine Lagarde a franchi une nouvelle étape qui la rapproche de plus en plus de la présidence de la Banque centrale européenne (BCE).
Lors d’un vote en plénière ce mardi 17 septembre, le Parlement européen a donné son feu vert à l’ancienne Directrice du Fonds monétaire internationale pour présider la BCE. Les eurodéputés ont recommandé Mme Lagarde à la tête de la BCE par 394 voix pour, 206 voix contre et 49 absentions.
«Le Parlement européen donne une opinion non contraignante sur l’aptitude d’un candidat à assumer le rôle de Président de la BCE, la décision finale revenant au Conseil européen», lit-on dans un communiqué du Parlement à l’issu du vote.
Ainsi, lors de son sommet prévu dans le courant du mois d’octobre, le Conseil européen va sans doute entériner la candidature de Christine Lagarde devrait prendre fonction dès le 1er novembre, pour unmandat de huit ans à la tête de la BCE.
Âgée de 63 ans, la Française doit succéder à l’Italien Mario Draghi, qui a marqué l’institut bancaire en forgeant une quantité d’outils pour sauvegarder la monnaie unique et stimuler l’inflation dans la zone euro, sans que cette action tous azimuts ne soit toujours limpide pour le grand public.
Lors de son audition devant les eurodéputés le 4 septembre dernier, Christine Lagarde avait promis de clarifier la politique de l’institution et de la rendre plus accessible aux citoyens.
«Il faut impérativement dépoussiérer le langage et s’épargner un excès de jargon technocratique pour permettre aux citoyens, aux consommateurs et à des gens qui ne sont pas forcément des experts en politique monétaire de comprendre à quoi sert la BCE », avait annoncé Christine Lagarde.