L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a accusé la Tanzanie, dans un communiqué publié samedi 21 septembre, de ne pas communiquer des informations relatives à la maladie d’Ebola déjà suspectée chez certains patients, ce qui risque d’entraver la lutte contre la propagation du virus.
«La quantité limitée d’informations officielles communiquées par les autorités tanzaniennes représente un défi pour l’évaluation du risque posé par la maladie», a déclaré l’institution internationale.
L’OMS aurait appris le 10 septembre dernier, selon son communiqué, qu’un cas présumé d’Ebola avait été signalé à Dar es-Salaam, une ville tanzanienne, et que des contacts de ce patient dépisté positif, auraient été mis en quarantaine. Deux autres cas suspects auraient été signalés en Tanzanie.
L’organisation mondiale de la santé regrette qu’elle n’ait reçu « aucun autre détail sur ces cas» de la part des autorités tanzaniennes, malgré ses multiples demandes.
«A ce jour, les détails cliniques et les résultats de l’enquête, y compris les tests de laboratoire effectués pour un diagnostic différentiel de ces patients, n’ont pas été communiqués », déplore l’OMS.
Du côté de Dodoma, des sources officielles ont assuré le 14 septembre passé, que la maladie est absente sur le territoire tanzanien, malgré les informations sur quelques cas suspects. Mais le pays a refusé de procéder à un « test de confirmation secondaire » dans un centre de l’OMS, selon cette institution.
La république démocratique du Congo (RDC), voisine de la Tanzanie, où l’épidémie d’Ebola sévit actuellement a déjà enregistré plus de 2.100 morts en un peu plus d’un an.
Un deuxième vaccin devrait être utilisé pour lutter contre la maladie, selon une annonce officielle du vendredi dernier, après celui produit par Janssen Pharmaceutica (une compagnie belge filiale de la société américaine Johnson & Johnson).