La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a appelé vendredi les professionnels des médias africains à jouer un rôle crucial dans la mise en œuvre réussie de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) en façonnant l’opinion publique dans leurs récits évoquant l’intégration et le libre-échange en Afrique.
«Les médias ont la responsabilité importante de dévoiler l’histoire du libre-échange en Afrique et d’impliquer activement le public dans le programme d’intégration et nous, en tant que CEA, devons les soutenir avec nos données techniques et nos idées», a déclaré Adeyinka Adeyemi, administrateur principal de programme à la CEA.
Selon la CEA, «les médias africains peuvent aider le public à mieux comprendre les opportunités ainsi que les défis liés à la mise en œuvre de la ZLECA », a déclaré la CEA, appelant les professionnels des médias africains à rendre les reportages commerciaux «plus humanisés en intégrant les thèmes du commerce dans d’autres grands reportages et en développant de nouveaux cadres permettant de raconter des histoires commerciales afin de dévoiler l’histoire du libre-échange en Afrique ».
«Cela aidera toutes les parties prenantes à mieux comprendre comment la ZLECA peut pratiquement développer le commerce intra-africain, améliorer la compétitivité et assurer une meilleure réaffectation des ressources de manière à avoir un impact concret sur leur propre vie», a conclu la CEA.
Les membres de l’Union africaine (UA) ont lancé symboliquement début juillet à Niamey la « phase opérationnelle » de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
L’UA estime que la ZLECA permettra d’augmenter de près de 60% le commerce intra-africain d’ici à 2022 et de donner un coup de fouet à l’ensemble de ses économies.