Le Maroc s’engage à mettre à la disposition de la Mauritanie son expérience et son expertise en matière de tourisme afin de contribuer au développement des importantes et prometteuses potentialités de ce secteur dans le pays voisin, a déclaré l’ambassadeur marocain, lors du lancement de la saison touristique, samedi à Atar à 440 kilomètres au nord de Nouakchott.
Présent à la cérémonie de lancement de cette saison touristique qui dure 6 mois, l’ambassadeur du Maroc, Hamid Chbarou, a été témoin de l’arrivée, en provenance de Paris, d’un groupe de 85 touristes de différentes nationalités européennes.
L’ambassadeur de France à Nouakchott, Pierre Mollier, présent lui aussi à la cérémonie, a réitéré lui aussi l’engagement de son pays à contribuer au développement du secteur touristique en Mauritanie, qui a souffert, pendant de longues années, d’une interdiction faite par Paris à ses ressortissants de visiter le nord du pays pour des raisons sécuritaires.
De son côté, le Maroc a connu un nombre record de touristes en 2017 avec 11,35 millions de visiteurs, soit 10% de plus que l’année précédente, dépassant pour la première fois la barre des 11 millions de touristes.
Cette progression concerne les principaux marchés émetteurs du royaume (France, Espagne, Allemagne), alors que les «marchés émergents» comme la Chine et le Brésil ont enregistré de «fortes croissances», a précisé le ministère marocain du Tourisme, dans un communiqué.
Les recettes touristiques en devises ont atteint 69,7 milliards de dirhams en 2017 (6,16 milliards d’euros) contre 64,2 milliards de dirhams (5,67 milliards d’euros) une année auparavant.
Le tourisme marocain a notamment bénéficié en 2017, d’un renforcement des liaisons aériennes, avec de nouvelles lignes vers l’Europe lancées par des compagnies low-cost, et plusieurs vols intérieurs opérés par la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM).
Le tourisme représente 10% de la richesse du royaume chérifien et constitue son deuxième employeur, après l’agriculture. Avec les exportations et les transferts financiers des Marocains vivant à l’étranger, il est l’une des principales sources de devises étrangères pour le pays.