Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a ouvert, mercredi 6 novembre à Johannesburg, une deuxième Conférence pour l’investissement en Afrique du Sud qui a permis de mobiliser environ 200 milliards de rands (13,5 milliards de dollars) d’investissements sous forme d’engagements de la part de nombreuses entreprises locales et étrangères.
Cette initiative entre dans le cadre du programme d’action du chef de l’Etat qui vise à attirer plus de 100 milliards de dollars d’investissement dans le pays d’ici 2023. Cet objectif ambitieux avait été communiqué lors d’une première conférence l’année dernière. Le dirigeant sud-africain continue ainsi son opération séduction pour inciter les investisseurs locaux et internationaux à miser sur son pays.
« Les nouveaux investissements sur cinq ans visent à remédier à la faiblesse de la croissance économique et à réduire le chômage. C’est agréable de voir que les investisseurs considèrent toujours l’Afrique du Sud comme un pays qui a beaucoup à offrir », a fait savoir Ramaphosa, à la tête du pays depuis l’année passée.
Soulignons qu’à l’ouverture de la conférence, le chef d’Etat sud-africain a exploité le titre mondial que venait de remporter l’équipe nationale de rugby à Tokyo. « Cet exploit motive notre pays à atteindre la grandeur, à dépasser les limites du présent pour viser les opportunités sans limite de l’avenir », a-t-il déclaré.
Cette victoire « a démontré la force d’une vision partagée et d’un objectif commun alors que nous sommes engagés dans la tâche vitale de construire et de faire prospérer une économie inclusive », a-t-il poursuivi.
A la veille du sommet, Ramaphosa avait annoncé la création d’un Bureau de l’investissement et des infrastructures, logé à la présidence. Sa mission est de coordonner l’ensemble des structures qui sont impliquées dans la mobilisation des fonds et de répérer les blocages ralentissant les projets d’infrastructures.
L’Afrique du Sud a atteint une croissance de 0,8% en 2018 et des prévisions annoncent 1,2% pour 2019.