La mission de l’ONU au Mali (Minusma) a réussi à mobiliser un montant de 3,5 millions de dollars pour financer les travaux de l’aéroport de Kidal, une ville désertique au nord-est du Mali, dont les travaux viennent de démarrer.
L’infrastructure, dont la piste d’atterrissage sera longue de 1 800 mètres et large de 40 mètres, devrait être livrée d’ici huit mois.
L’aéroport se veut ultra moderne et devra répondre à beaucoup d’attentes. « Ça va changer beaucoup de choses, ça va fluidifier notre travail, ça va permettre surtout à d’autres acteurs de venir travailler à Kidal », a fait savoir un officier français, Christophe Sivillon.
Il a aussi expliqué que « depuis trois ans, les moyens de transport sur la ville de Kidal ne se font que par hélicoptère, donc une capacité extrêmement limitée ».
Pour un des porte-paroles de l’Association des jeunes de Kidal, « les travaux de la nouvelle piste de Kidal permettront de relier le sud et le nord, Bamako et Kidal, plus facilement ».
Le nord du Mali s’est transformé en abri de différents groupes terroristes, dont Ansar Eddine, un allié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Ces groupes terroristes ont revendiqué plusieurs attentats terroristes aussi bien au Mali que dans les pays de la sous-région.
Dans la localité de Kidal, ce sont les éléments du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui règnent en maître, en l’absence de l’Etat malien.
La construction d’un aéroport sera certainement avantageuse dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.