Un séminaire régional sur l’impact potentiel de la ZLECAF sur les économies maghrébines s’est ouvert lundi à Rabat.
A l’ouverture des travaux, le ministre mauritanien du Commerce et du tourisme, Sid’Ahmed Mahmoud a estimé que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est une opportunité à saisir par les pays du Maghreb pour diversifier leurs économies, accélérer leur transformation structurelle et générer des emplois.
Le ministre mauritanien a mis en avant le rôle clé que jouent les Communautés Économiques Régionales (CER) dans la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale, soulignant l’importance de ratifier cet accord et en faire un pilier de la stratégie nationale de développement économique.
L’Union du Maghreb Arabe (UMA) est plus que jamais appelée à mener les différentes phases de négociations nécessaires pour valoriser et catalyser les opportunités qui s’offrent aujourd’hui à l’Afrique du Nord, a relevé le ministre.
Parmi les secteurs porteurs d’opportunités de synergies au Maghreb figurent l’agriculture, l’automobile, le textile, le matériel électrique, l’aéronautique, l’électrique, les services du marketing et de la vente, du transport et de la distribution.
Initiée conjointement par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Union du Maghreb Arabe (UMA), cette rencontre vise à promouvoir l’intégration économique africaine au niveau régional et continental à travers une meilleure implication des acteurs clés d’Afrique du Nord, et l’encouragement des économies maghrébines à renforcer leur positionnement dans le processus de construction du marché unique africain.
Entrée formellement en vigueur le 30 mai 2019, la ZLECAF vise à réduire les barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce, à encourager l’ouverture des marchés et la facilitation du commerce, et à harmoniser les règles de commerce à travers le continent africain.
Selon les économistes, la ZLECAF constitue la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), couvrant un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs pour un produit intérieur brut (PIB) cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars.