La branche ouest-africaine du groupe Etat islamique, l’Etat islamique-Province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), a affirmé ce jeudi, avoir provoqué l’accident qui a tué 13 militaires français dans la collusion de deux hélicoptères au Mali, rapporte le SITE Intel Group, un organisme américain qui suit l’activité de l’extrémisme islamiste.
Seulement, aucun élément de preuve n’a accompagné cette revendication, mettant en quelque sorte en doute sa véracité.
Lundi 25 novembre dans la soirée, deux hélicoptères transportant les militaires concernés sont entrés en collision alors qu’ils étaient appelés en renfort pour appuyer des commandos parachutistes au sol, qui combattaient des jihadistes armés dans le sud du Mali. Aucune des personnes à bord n’a survécu.
Pour le groupe ISWAP, un des appareils était pris sous le feu de ses combattants, et c’est en voulant s’échapper qu’il aurait percuté l’autre hélicoptère.
La France a rendu un hommage aux soldats tombés au combat. Deux enquêtes sont déjà en cours – les deux boîtes noires des appareils ayant été retrouvées – une au sein de l’armée française, la deuxième auprès du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA).
La force anti-djihadiste française Barkhane, qui opère au Sahel et au Sahara, mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).