La Conférence économique africaine s’est ouverte ce lundi à Charm el-Cheikh en Egypte, sous le thème «création d’emplois, entrepreneuriat et développement des capacités de la jeunesse africaine».
A l’ouverture des travaux, le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), Charles Boamah a déclaré que cette conférence s’inscrit dans le cadre de l’agenda 2063 de l’UA, qui vise à éliminer le chômage des jeunes et à leur garantir un plein accès à l’éducation.
Il a indiqué que le soutien à la jeunesse africaine fait partie des préoccupations des institutions participant à la 14ème Conférence économique africaine 2019, soulignant que la conférence se focalisera sur les moyens à même de créer 25 millions d’emplois directs au profit de la jeunesse africaine.
Pour sa part, la ministre égyptienne des Investissements et de la Coopération internationale, Sahar Nasr a relevé que les jeunes du continent africain qui représentent environ 62% de la population, constituent une énorme richesse pour l’Afrique, ce qui stimulera la croissance économique.
Le Directeur de la Division Macroéconomie et Gouvernance à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), Adam Hiraika, a souligné de son côté, que l’Afrique compte le plus petit nombre de jeunes au monde, une opportunité énorme si elle était bien exploitée grâce à l’augmentation des investissements, à l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux compétences, ajoutant que l’Afrique dispose de tous les ingrédients nécessaires pour réaliser un essor économique.
Cette année, la nouvelle édition de cette Conférence organisée par la BAD, réunit plus de 500 parties prenantes africaines, dont des représentants de la jeunesse, des dirigeants d’entreprises, des décideurs et des représentants des médias africains et du monde entier.
Elle offre aux chercheurs une tribune de choix pour débattre des questions relatives à l’emploi des jeunes, à leurs compétences et capacités d’entrepreneuriat, et pour évaluer les réformes et initiatives en cours visant à résoudre ces problèmes.
Les participants débattront des options politiques permettant d’optimiser les avantages de l’explosion démographique de la jeunesse africaine, mais également de l’inadéquation des compétences des jeunes aux besoins du marché du travail.