Des miliciens islamistes de la coalition «Fajr Libya» ont lancé jeudi de nouvelles attaques pour tenter de s’emparer de plusieurs terminaux pétroliers et d’une centrale électrique à l’Est de la Libye, faisant 22 morts parmi les soldats des forces gouvernementales.
Les combattants de Fajr Libya (l’Aube de la Libye) ont notamment utilisé des vedettes pour mener leur offensive contre les terminaux pétroliers de cette région du pays.
Les affrontements armés entre les forces gouvernementales et les djihadistes ont occasionné d’importants dégâts matériels, dont le principal réservoir pétrolier situé dans le terminal d’Al Sedra qui a pris feu peu après le début des combats.
D’après les propos tenu par Ali Al Hassi, le porte-parole des gardes protégeant les sites pétroliers de la région, les vedettes des islamistes ont tiré plusieurs roquettes en direction des terminaux pétroliers d’Al Sedra et de Ras Lanouf tuant ainsi 4 militaires présents sur place.
Parallèlement à cette attaque, les miliciens ont lancé une attaque contre une centrale électrique de la région de Syrte, située à environ 500 kilomètres à l’Est de Tripoli, faisant 18 morts parmi les militaires.
En répliquant aux attaques contre les terminaux pétroliers, les soldats des forces gouvernementales ont réussi à endommager trois engins militaires utilisés par les miliciens de Fajr Libya.
La région visée par cette offensive comprend trois des plus grands terminaux pétroliers du pays encore en activité, ce qui explique en partie les tentatives des islamistes de prendre le contrôle de ces installations.
Depuis plusieurs jours déjà, la zone abritant les terminaux de Brega, Ras Lanouf et Al Sedra, est le théâtre de violents affrontements armés entre les miliciens de Fajr Libya et les forces gouvernementales.
La production du brut en Libye aurait chuté, selon les experts, à près de 350.000 barils par jour, alors qu’elle atteignait 800.000 b/j avant le début des combats le 13 décembre dernier.