Le Maroc figure parmi cinq pays (Argentine, Burkina Faso, Danemark et Suède) figurant en tête du classement du Comité des droits de l’homme des Nations Unies, qui leur a accordé la note « A » pour les « mesures importantes » prises pour mettre en œuvre les recommandations du Comité.
Ces cinq pays « ont reçu la meilleure note lors de l’examen de suivi par le Comité de leur action concernant les recommandations prioritaires » pour 2019, indique un communiqué du Haut commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme.
La note « A » signifie que les mesures prises par ces États en vue de mettre en œuvre les recommandations du Comité onusien sont « très satisfaisantes ». La note la plus faible est la note «E» pour les pays qui ne respectent pas ces recommandations ou les rejettent.
Cette classification du Maroc fait suite à l’adoption par le Royaume de la loi sur le mécanisme national de prévention de la torture, dont le mandat est accordé au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH). Adoptée à l’unanimité par les deux chambres du parlement les 6 et 13 février 2018, cette loi était entrée en vigueur le 1er mars de la même année.
Organe de surveillance du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, responsable du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses protocoles facultatifs, le Comité des droits de l’Homme a lancé, à partir de 2013, un examen du suivi de la mise en œuvre des recommandations pour encourager les États à les mettre en œuvre.