Le Niger a enregistré une nouvelle attaque terroriste perpétrée mercredi 25 décembre, contre un convoi militaire, à Tagoujar (ouest du pays), et s’est soldée par au moins 16 morts, dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), et plusieurs blessés.
«Un convoi composé d’éléments de la gendarmerie et de la garde nationale escortant des équipes chargées de l’enrôlement électoral dans la commune de Sanam a été victime d’une embuscade tendue par des terroristes lourdement armés », dans la région de Tillabéri, à l’ouest du Niger proche de la frontière avec le Mali, affirme un communiqué du ministère nigérien de l’Intérieur.
« A l’issue d’une bataille acharnée, plusieurs morts et blessés ont été enregistrés. Côté ami : sept gendarmes et sept gardes sont décédés. Un garde est porté disparu », poursuit le communiqué qui précise aussi que « l’ennemi quant à lui, a subi de nombreuses pertes ».
Le bilan de victimes est déjà passé à 16. Les agents de la CENI seraient sains et saufs. L’équipe des agents d’enrôlement « a été sécurisée et a regagné Sanam en bonne santé », affirme le document du ministère. Ces agents opéraient pour le compte de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en charge de l’organisation des élections présidentielle et législatives de fin 2020.
Environ deux semaines plus tôt, 71 militaires nigériens avaient perdu la vie dans une attaque menée par plusieurs centaines de terroristes lourdement armés, près d’Inates, dans la même région de Tillabéri.
La situation sécuritaire dans le Sahel ne fait que se détériorer, avec la fréquence régulière des attaques terroristes ces derniers mois. Trois pays de cette région, notamment le Niger, le Burkina Faso et le Mali, ont perdu plusieurs de leurs soldats.