Le Maroc s’emploie à développer une politique nationale clairement définie pour faire face aux risques professionnels et aux dégâts sociaux qu’ils provoquent chez les victimes de maladies professionnelles et des accidents du travail, ainsi qu’aux dommages économiques qui impactent directement les entreprises et l’économie nationale, a annoncé le ministre marocain de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amekraz.
Intervenant lundi lors de la première réunion de l’année réunion, du Conseil d’administration (CA) de l’Institut national des conditions de vie au travail (INCVT), Amekraz a souligné que la qualification de l’entreprise marocaine et le renforcement de sa compétitivité sont tributaires de la promotion de la santé et de la sécurité au travail.
Le fait de favoriser un environnement de travail sain qui respecte les conditions de travail est «une nécessité impérative», a-t-il dit, ajoutant que l’INCVT joue un rôle important dans les domaines de la promotion de la santé et de la sécurité professionnelles et de l’amélioration des conditions de travail.
Le ministre a appelé à cette occasion, les partenaires économiques et sociaux et les institutions compétentes à sensibiliser davantage quant à l’importance de la prévention des risques professionnels et à adhérer à ce système intégré.
Le ministre Amekraz a rappelé, au passage, que le Maroc va accueillir en 2024, le 34ème Congrès mondial sur la santé au travail. Cet évènement «braquera les projecteurs sur les conditions de travail dans nos institutions et nos unités de production en général», a-t-il mentionné.
Il a en outre, exhorté les différents acteurs dans le domaine de la santé à fournir plus d’efforts dans le but d’améliorer les conditions de travail et de promouvoir l’image du Royaume en la matière.
Au cours de sa réunion, le conseil d’administration de l’INCVT a procédé à l’examen du bilan des réalisations de l’institut, présenté le plan d’action 2020-2022 et approuvé le projet de budget.