Le Parti Congolais du Travail (PCT) annoncera ce mardi, sa position sur le changement, la révision de la Constitution ou le choix de basculer vers une VIe République.
A l’occasion de sa quatrième session ordinaire tenue, depuis dimanche au palais des Congrès à Brazzaville, le Parti du président Denis Sassou Nguessou, va enfin donner sa position sur le changement ou la révision de la Constitution de 2002.
Pour se faire, les cadres du comité central ont bâti leur réflexion sur les contributions de la base du parti et des organisations affiliées.
Par ailleurs, vu la tension qu’a suscitée ce projet de révision de la Constitution, le secrétaire général du PTC, Pierre Ngolo, a condamné le recours à la violence comme moyen pour faire passer ce projet de la loi fondamentale. Il a surtout encouragé les membres du comité central à renforcer l’unité et la cohésion à travers cette décision commune, ce qui pourrait consolider leur place de leader.
Ngolo a en outre, rejeté toute injonction ou ingérence extérieure dans les affaires internes du pays, plaidants pour que la souveraineté du Congo soit respectée.
Par ailleurs, l’option de basculer vers une VIème République pourrait en revanche éviter au Congo de tomber sous le coup des recommandations de la Charte africaine de la démocratie de 2007. Ce texte ne prohibe que les amendements ou les révisions constitutionnels « portant atteinte aux principes de l’alternance », sans se prononcer sur les changements de régime.
La fin du congrès du PCT révélera aussi la position du président Sassou, 71 ans, qui n’avait pas encore exprimé son opinion sur ce projet et qui serait tenté de se présenter pour un troisième mandat à travers la révision ou le changement de la Constitution.