Les revers s’enchaînent pour le polisario, qui vient d’être accablé par la décision de la Bolivie de “rompre tous ses liens” avec la rasd, l’entité factice autoproclamée sur le papier par le mouvement séparatiste avec le soutien de l’Algérie.
La décision de la Bolivie a été annoncée lundi par le ministère des Relations extérieures de ce pays sud-américain dans un communiqué.
La Bolivie adoptera le principe de la “neutralité constructive” à l’égard du conflit artificiel autour du Sahara marocain et “œuvrera désormais à soutenir les efforts déployés dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies, en vue d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux principes et objectifs énoncés dans la Charte des Nations Unies”, souligne le communiqué.
Cette décision est le fruit de la nouvelle dynamique qui marque les relations entre le Maroc et la Bolivie depuis l’avènement du nouveau gouvernement, en novembre 2019.
Elle intervient également dans le sillage de la multiplication des soutiens, en Afrique aussi bien qu’en Amérique Latine, à l’intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté sur le Sahara face aux menées séparatistes du polisario et de son parrain algérien.
Les dernières en date de ces marques de soutien sont l’ouverture, vendredi dernier d’un consulat général du Gabon à Laâyoune et d’un autre de la Guinée à Dakhla.