Le roi du Maroc, Mohammed VI a ordonné lundi le rapatriement d’une centaine de Marocains, principalement des étudiants, de la ville de Wuhan, en Chine ou le Coronavirus continue son expansion, avec déjà 132 morts et près de 6000 personnes contaminées.
Une cinquantaine d’autres malades ont été répertoriés dans le reste du monde, et une douzaine de pays ont été atteints par le virus, en Asie, en Australie, en Europe et en Amérique du Nord.
Dans la ville de Wuhan dans le centre de la Chine et épicentre de l’épidémie, mise en quarantaine par les autorités, les étudiants africains auraient espéré être rapatriés dans leur pays respectif d’autant que l’accès à la nourriture et les déplacements a été restreint malgré les efforts consentis par les autorités chinoises.
Des pays comme le Maroc, envisagent de rapatrier leurs ressortissants. C’est le cas notamment des Etats-Unis, du Japon ou encore de la France. D’autres pays comme l’Allemagne ou la Thaïlande ont dit également réfléchir à des évacuations. En Afrique, où aucun cas n’a été confirmé, seul le Maroc a annoncé l’évacuation de ses ressortissants, dont une centaine d’étudiants établis dans la province de Wuhan.
Sur le continent africain où les échanges commerciaux sont des plus importants avec la Chine, la riposte s’organise. Après une alerte en Côte d’Ivoire et à l’Île Maurice, un nouveau cas suspect vient d’être détecté à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi, au Kenya. La présumée victime venait de Chine.
Le ministère marocain de la Santé a récemment assuré avoir entrepris «le renforcement du système national de veille et de surveillance épidémiologique, la mise au point du dispositif de diagnostic virologique, ainsi que le déploiement des mesures de contrôle nécessaires et ce, en vue de prévenir la propagation de ce virus dans notre pays».
De son côté, Pékin a recommandé mardi à ses ressortissants de « reporter » leurs voyages « sans nécessité » à l’étranger, après avoir suspendu depuis lundi, les voyages en groupe. Être exposé à un éternuement ou à la toux d’une personne infectée reste «le principal mode de contagion», ont rappelé mardi devant la presse des experts chinois.