La compagnie sud-africaine «South African Airlines» (SAA) qui est au bord de la faillite pour des difficultés de trésorerie, a annoncé jeudi, la fermeture définitive de plusieurs lignes internationales et de la quasi-totalité de ses liaisons nationales, afin de réduire ses dépenses.
A compter du 29 février, South African Airlines fermera huit lignes internationales et régionales (Hong Kong, Sao Paulo, Guangzhou, Munich, Luanda, Entebbe, Abidjan via Accra et Ndola) et trois lignes nationales (Durban, Port Elizabeth et East London), précise un communiqué de l’administrateur de SAA.
Au plan local, la compagnie qui avait décidé, la semaine dernière, d’annuler, pour le seul mois de février, près d’une centaine de vols, dont une cinquantaine de vols internationaux, n’assurera plus qu’une seule liaison: Johannesburg-Le Cap.
SAA qui traverse de sérieuses turbulences, a décidé la fermeture définitive de certaines lignes, afin de tenter de renouer avec «la rentabilité», a expliqué son administrateur.
Pour éviter la faillite, une procédure de sauvegarde de la compagnie a été initiée en décembre dernier à l’aide de l’Etat sud-africain.
Dans ce cadre, SAA a reçu 4 milliards de rands (249 millions d’euros), la moitié d’une banque publique et l’autre moitié d’organismes prêteurs.
South African Airways, qui emploie 5.200 personnes, a par ailleurs jugé «nécessaire» jeudi le licenciement d’un bon nombre de salariés, sans avancer encore de chiffres.
En novembre 2019, South African Airways a annulé plus de 200 vols en raison d’une grève du personnel navigant et technique qui réclamait des augmentations de salaires et dénonçait les suppressions d’emplois.
La SAA est l’une des principales compagnies aériennes africaines avec une flotte de plus de 50 avions. Mais, malgré les subventions et les prêts du gouvernement, elle n’a réalisé aucun profit depuis 2011 et elle accumule les dettes.