Les nouvelles autorités d’Alger sont convaincues que la relance de l’économie algérienne ne peut se faire sans la mise en œuvre d’une stratégie nationale de promotion des exportations hors hydrocarbures, a déclaré le ministre délégué algérien chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai, précisant que cette stratégie reposera sur quatre domaines économiques.
Les secteurs identifiés pour la promotion des exportations hors hydrocarbures sont les industries agroalimentaires, les produits pharmaceutiques, les Technologies de l’information et de la communication développées par les startups et les pièces détachées, a énuméré Bekkai.
L’essor du commerce extérieur du pays passe impérativement par l’investissement productif, a-t-il soutenu, mettant en avant la nécessité d’encourager l’investissement et de développer l’agriculture.
Il a laissé entendre qu’il faut accompagner les startups tournées vers les nouvelles technologies pour modifier la donne de la balance commerciale actuelle, qui fait ressortir la dépendance quasi-exclusive de l’économie algérienne des recettes des hydrocarbures.
Le gouvernement compte élaborer cette stratégie de façon inclusive, a-t-il ajouté, précisant que son département prendra en charge les préoccupations des véritables exportateurs, notamment au plan du financement, de la logistique, de la réduction des frais de transport et le renforcement des moyens de promotion du produit national.
Dans ce cadre, il a annoncé que les services du ministère du commerce vont organiser, au courant de ce mois de mars, une rencontre avec les exportateurs pour ouvrir un dialogue direct avec eux.
Le ministre délégué a saisi l’occasion pour rappeler que la mesure prévue dans la loi de finances 2020 et relative à la règle d’investissement 49/51 pour les secteurs non stratégiques, est de nature à impulser l’investissement en Algérie.