L’explosion de la bombe lors de l’opération de ratissage menée samedi dans la région de Chlef (à 200 Km à l’ouest d’Alger) a fait au moins 11 morts dans les rangs des militaires algériens, et non pas deux comme annoncé par le ministère de la Défense.
Il s’agit d’une bombe de forte puissance, dont l’explosion a été télécommandée par des djihadistes embusqués dans la région, d’après des sources bien informées qui expliquent que l’armée a préféré donner un bilan réduit pour garder le moral de la troupe.
Déjà aux prises avec les manifestations de la rue algérienne qui dénoncent avec détermination le pouvoir en place, les hauts gradés de l’armée veillent à ne pas ouvrir un nouveau front en donnant écho aux opérations menées régulièrement par les groupes terroristes contre les militaires.
Bien qu’en baisse, les opérations djihadistes ne se sont pas arrêtées en Algérie. Depuis le début de l’année, l’armée a fait état de plusieurs terroristes tués lors d’opérations de ratissage dans le maquis, en se gardant bien de révéler le bilan exact des militaires morts en opération.