Le président togolais, Faure Gnassignbé, réélu en février dernier à la tête de son pays, dit être déterminé, pour son prochain mandat, à poursuivre ses réformes et à mettre, entre autres, l’accent sur l’amélioration de l’environnement des affaires.
« Notre pays est résolument déterminé à adopter une série de réformes. L’objectif est de rendre l’environnement des affaires plus attractif, de mobiliser davantage d’investissements et de réaliser une forte croissance économique à moyen terme », a-t-il indiqué au cours d’une interview à FDI Intelligence (service spécialisé du magazine américain Financial Times), relayée ce lundi par le portail officiel du Togo.
Le chef de l’Etat a estimé que « l’engagement politique, le pragmatisme et le leadership des plus hautes autorités du pays » ont été les catalyseurs de l’amélioration du climat des affaires et de l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) au Togo.
Convaincu de l’importance du partenariat public-privé, Gnassignbé a fait part de sa ferme résolution de faire « du secteur privé l’acteur clé et le moteur » de l’économie du Togo, « en lui accordant une grande attention et en faisant preuve de flexibilité et de souplesse dans la gestion » des partenariats.
Dans son rapport sur les prévisions économiques pour l’Afrique, publié en février dernier, la Banque africaine de développement (BAD) a indiqué que « les perspectives économiques (du Togo) sont encourageantes, avec une croissance qui devrait atteindre 5,3 % en 2020 et 5,5 % en 2021 », le mouvement positif devant être impulsé « grâce aux bonnes performances de l’agriculture et à une gestion monétaire saine ».
Pour rappel, le Togo a réalisé des progrès (portés par ses réformes) qui lui ont valu de gagner 59 places en deux ans (2019 et 2020) dans le classement « Doing Business », passant du 156è au 97è rang. Le pays vise un rang sous la barre des 50 premières places dans le prochain classement.