Le ministre algérien de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout a affirmé, ce lundi à Alger, qu’il n’y aurait pas d’année blanche pour l’année scolaire 2019/2020 en Algérie.
Compte tenu du taux d’avancement dans l’application des programmes scolaires, enregistré jusqu’au 12 mars dernier, dans les trois paliers d’enseignement, avant l’application des mesures de prévention pour endiguer la propagation du covid-19, il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour l’année scolaire 2019/2020, a expliqué Ouadjaout.
«Il n’est pas possible de parler d’une année blanche», a-t-il déclaré, précisant que «le troisième trimestre compte en tout 4 semaines au plus». Lors d’une rencontre de concertation avec les associations des parents d’élèves sur l’organisation du reste de l’année scolaire 2019/2020, le ministre s’est voulu rassurant.
Lors de cette rencontre, il a été question de «s’enquérir du taux d’avancement dans l’application des programmes des trois cycles d’enseignement en cas de prorogation des mesures de confinement ou en cas d’éventuelle reprise de l’enseignement», a-t-on appris.
A l’occasion, le ministre Ouadjaout a présenté des propositions préliminaires pour aboutir à une approche consensuelle qui puisse garantir des solutions alternatives en cas de prolongation de la suspension des cours ou de leur reprise dans les établissements éducatifs après la fin du confinement.
«Les concertations avec tous les partenaires aboutiront à des propositions constructives à même de satisfaire les élèves, les parents ainsi que l’ensemble de la famille éducative et de servir l’intérêt du pays», a indiqué Mohamed Ouadjaout, ajoutant que ce qui importe le plus, est «la sécurité et la santé des élèves, des enseignants et de tous les acteurs du secteur».
Pour pouvoir poursuivre les discussions, une rencontre similaire est prévue, pour ce mercredi 29 avril, entre le ministre de l’Education nationale et les représentants des syndicats du secteur.