La compagnie aérienne sud-africaine, la South African Airways (SAA), lourdement endettée et condamnée à une mort certaine, devrait céder la place à une nouvelle société, selon un communiqué du ministère sud-africain des Entreprises publiques publié dimanche 3 Mai.
« Ce ne sera pas l’ancienne SAA mais le début d’un nouveau voyage vers la constitution d’une nouvelle compagnie restructurée qui sera le nouvel étendard de l’Afrique du Sud », explique le ministère.
La SAA, créée en 1934, était accusé de mauvaise gestion. L’entreprise a bénéficié de plusieurs secours de l’Etat pour éviter sa faillite, sans résultats probants. Le sort de la compagnie a été définitivement scellé en avril dernier lorsque le gouvernement a refusé de lui apporter une énième aide d’urgence de 10 milliards de rands (500 millions d’euros).
Pour la nouvelle compagnie, les bases seraient déjà posées : une direction qualifiée, compétente, expérimentée, et un personnel compétitif pour pouvoir « rivaliser dans le monde post-Covid-19 ».
Les autorités préviennent que « la transition vers la nouvelle compagnie pourrait exiger des sacrifices, des douleurs et des difficultés pour toutes les parties concernées, en particulier pour les employés ». Ce qui sous-entend une possible perte d’emplois au sein la SAA qui emploie actuellement plus de 5 000 travailleurs.
Le gouvernement restera partie prenante du nouveau projet et envisage plusieurs options d’actionnariat comme « des partenaires stratégiques en actions, des bailleurs de fonds et la vente d’actifs non essentiels ».