L’Union africaine (UA) veut tester l’efficacité du Covid Organics (CVO), le remède à base de plantes développé à Madagascar pour la prévention et le traitement du coronavirus (Covid-19).
C’est cette optique que le commissaire de l’UA aux affaires sociales, Amira El Fadil, et le chargé d’affaires de la République de Madagascar auprès de l’UA, Eric Randrianantoandro, ont échangé.
Dans un communiqué rendu public ce mardi 5 mai, l’Union africaine a indiqué qu’au cours de cette réunion, il a été convenu que Madagascar fournirait à l’organisation panafricaine des détails nécessaires concernant le Covid Organics.
« Une fois les détails fournis, l’Union, par le biais des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), examinera les données scientifiques recueillies jusqu’à présent sur la sécurité et l’efficacité du COVID-19 Organics», lit-on dans le communiqué de l’UA.
L’examen sera basé sur « les normes techniques et éthiques mondiales pour recueillir les preuves scientifiques nécessaires concernant les performances du tonique », informe l’institution continentale.
L’UA s’engage ainsi à défendre le remède malgache si, les futurs examens scientifiques menés par l’organisation confirment son innocuité et son efficacité contre le Covid-19.
Il est à noter que lors d’une réunion le 29 avril des chefs d’Etat de l’UA par visio-conférence, le président malgache a fait une présentation du CVO à ses pairs ainsi que les résultats auxquels ils sont parvenus. Andry Rajoelina avait promis faire don de cette « potion magique » à certains pays du continent.
Conçus par les laboratoires pharmaceutiques de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), les CVO sont présentés comme des médicaments préventifs et curatifs contre le Covid-19.
Il s’agit d’une tisane biologique produite à base d’artemisia, mais, qui pour l’instant n’a pas été validée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).