Les opposants proches de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011, pourraient bientôt bénéficier d’une grâce du président ivoirien Alassane Ouattara dans le cadre d’une amnistie nationale.
S’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’échanges de vœux avec les acteurs de la presse et des médias exerçant en Côte d`Ivoire, le chef de l’Etat a fait état de son souhait de voir son pays sortir «de tout ce qui a trait à cette crise poste électorale».
Il a néanmoins, précisé qu’il ne pouvait prendre «aucune décision qui puisse interférer avec le bon fonctionnement de la justice».
Ouattara qui n’exclut pas des mesures de grâce à l’intention des prisonniers Pro-Gbagbo, une fois que tous les cas soumis à la justice seraient jugés.
«Tous les cas seront jugés et une fois que nous aurons les jugements, bien évidemment le Chef de l’Etat a un certain nombre de prérogatives à suivre en matière de grâce et d’amnistie à proposer à l’Assemblée nationale», a-t-il déclaré en promettant de laisser les juges faire leur travail sans aucune interférence.
Pour lui, toutes les personnes indexées par la Commission nationale d’enquête et convoquées devant les tribunaux, devraient d’abord «répondre des actes qui leur sont reprochés».
Dans la foulée de ses dires, le N° un ivoirien a fait savoir qu’il «n’aime pas voir les gens en prison». Les détenus ont donc quelques appuis sur lesquels ils peuvent fonder leur espoir de recouvrer leur liberté dans les jours ou les mois à venir.