Mandla Mandela, l’aîné des petits-fils du défunt Nelson Mandela, a affronté ce mardi 13 janvier, l’ex-épouse de l’ancien président sud-africain, Winnie adikizela-Mandela qui bataille pour récupérer la maison familiale de Qunu (sud).
La deuxième et avant-dernière épouse de Nelson Mandela, 78 ans, a engagé récemment une procédure en justice pour contester le testament de son ex-mari qui ne lui a rien légué. Jugeant qu’il n’en doit pas être ainsi, elle réclame la maison de famille de Qunu, un village où le héros de la lutte anti-apartheid a passé son enfance et y a été inhumé.
Elle soutient que la propriété a été achetée en 1989 en son nom, lorsque le couple était encore marié et Mandela pas encore libéré. Pour rappel, Nelson Mandela aurait légué, dans son testament, la résidence de Qunu à sa famille et à sa troisième épouse Graça Machel.
En contestant le testament de Mandela avec qui elle a partagé la vie pendant près de 4 décennies, Winnie s’est donc engagée dans une bataille judiciaire dont personne aujourd’hui ne connaît la suite.
Dans ce contexte d’imbroglio, l’aîné des petits-fils, Mandla, 40 ans, aurait convoqué une réunion de famille pour vendredi, mais l’offre a été rejetée par Winnie, d’où leur présence à l’audience de ce mardi.
L’avocat de Winnie, Mvuzo a tenté d’obtenir l’interdiction de cette réunion en soutenant que le lieu était mal choisi vu que le différend tourne justement autour de ce lieu. L’avocat de Mandla, Billy Gundelfinger a répliqué en affirmant que Winnie n’avait aucun droit sur la maison, rappelant qu’elle n’en avait jamais eu les clefs et n’y avait mis les pieds que sur invitation.
L’audience au tribunal de Mthatha dans le sud du pays a duré toute la journée.
Malgré la recherche d’une solution à l’amiable, les exécuteurs testamentaires du défunt président noir sud-africain affirment que rien pour l’instant n’a pu baisser les tensions parmi les héritiers de Mandela.