Le trafic aérien au sein de l’Union économique et monétaire (UEMOA) a connu une baisse de 95% à la suite de l’immobilisation au sol des avions, l’interdiction des transports de passagers sauf vols spéciaux et autres et ce, depuis le début de la pandémie du coronavirus.
La suspension des vols a porté un grand préjudice au transport aérien au sein de l’Union, a fait noter Abdallah Boureima, président de la Commission de l’UEMOA.
Lors d’une réunion des ministres des transports de l’union, tenue ce jeudi, il a été révélé que la baisse de la quasi-totalité du trafic aérien a entraîné avec elle la perte de revenus pour les travailleurs du secteur et des risques de faillite pour certaines entreprises.
La réunion qui a eu lieu en visioconférence a permis « d’évaluer l’impact de la pandémie du coronavirus sur le secteur des transports, d’apprécier les mesures prises par les Etats de l’union pour la contenir et d’examiner les besoins du secteur dans la perspective d’une reprise des activités », a précisé Boureima, ajoutant que l’ensemble du secteur des transports a été sérieusement impacté.
Puisqu’il est constaté qu’au niveau du transport terrestre, la fermeture des frontières a immobilisé des parts entières de compagnies de transport. Le transport maritime, qui n’est pas du reste, se trouve également durement affecté, avec des bateaux immobilisés à quai.
A l’issue de cette réunion, aucune date n’a été retenue pour le moment, mais le principe est acté, dit-on. «C’est le principe de reprendre les activités de transport, d’ouvrir les frontières terrestre, maritime et aérienne » a déclaré le ministre sénégalais des transports, Me El Hadji Omar Youm, laissant entrevoir la possibilité d’une ouverture graduelle et concertée des frontières.