Les ministres des Finances des sept pays les plus riches du monde (G7) ont réaffirmé leur engagement de suspendre les paiements officiels de la dette bilatérale des pays les plus pauvres, au moins jusqu’à la fin de l’année 2020.
L’objectif est d’aider ces pays à faire face à la crise provoqué par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), selon un communiqué conjoint publié par le département américain du Trésor à l’issue d’une conférence virtuelle.
Dans le document, les ministres expliquent que la Covid-19 « a exacerbé les vulnérabilités existantes de la dette dans de nombreux pays à faible revenu, ce qui a mis l’accent sur l’importance de la durabilité et la transparence de celle-ci pour le financement du développement à long terme ».
Ils se sont ainsi engagés « à mettre en œuvre l’Initiative de suspension du service de la dette approuvée par le G20 et le Club de Paris, en suspendant les paiements officiels de la dette bilatérale des pays les plus pauvres jusqu’à la fin de 2020 et peut-être pour plus longtemps, en fournissant à ces pays un espace budgétaire pour financer les services sociaux et sanitaires, ainsi que d’autres mesures visant à répondre à la pandémie ».
Le G7 – composé de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni – rassure sur sa volonté de continuer à travailler avec les autres partenaires « pour faire avancer la réponse économique internationale à la pandémie de Covid-19, en mettant l’accent sur les pays les plus pauvres et les plus vulnérables »
En avril dernier, le G7 et le G20 s’étaient mis d’accord pour « soutenir la suspension provisoire des paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres ».