Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie ivoiriennes a été la cible, très tôt le jeudi 11 juin, d’une attaque attribuée à des terroristes, à Kafolo dans le nord de la Côte d’Ivoire, faisant une dizaine de morts parmi les soldats, six blessés et un assaillant «neutralisé», selon un communiqué de l’état-major des Armées.
« Nous sommes en train de mener des enquêtes et les spécialistes d’investigation pourront préciser au bout de l’enquête, la nature précise et le but de cette attaque », a déclaré la même source.
«Des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage, en vue de retrouver les assaillants », a déclaré le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, tenue après une réunion du Conseil national de sécurité à Abidjan.
Cette attaque à Kafolo, une petite ville frontalière avec le Burkina Faso, aurait eu lieu dans la même zone que l’opération anti-djihadiste, baptisée «Comoé», menée conjointement par les armées ivoirienne et burkinabè en mai dernier.
L’opération s’était soldée par la mort de huit djihadistes présumés, l’arrestation de 38 suspects et la destruction d’une base, sans aucune perte dans les rangs des forces ivoiriennes ou burkinabè.
La Côte d’Ivoire avait été attaquée, la dernière fois, en 2016, lorsque des terrasses d’hôtels de la station balnéaire de Grand Bassam avaient été la cible d’un groupe de terroristes.