L’impact de la pandémie de Covid-19 sur les secteurs énergétiques en Afrique, était au cœur d’une une table ronde ministérielle, organisée ce mardi 30 juin, par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Cette rencontre a permis de partager des expériences diverses afin d’aider l’Afrique à faire face à la problématique de l’énergie, dans un contexte de crise sanitaire et socio-économique.
Les ministres en charge de l’énergie des pays africains ainsi que des représentants de plusieurs organisations internationales ont eu à discuter des enjeux et perspectives du secteur de l’énergie sur le continent.
«Il faut s’attendre à un chamboulement du système électrique», a averti le ministre marocain de l’énergie, Aziz Rabbah, appelant à l’adoption de bonnes stratégies afin de répondre à la demande. «Nous voulons développer une solution africaine, qui doit être adaptée au contexte africain », a-t-il annoncé.
S’agissant des enjeux, les participants en ont retenu 4 principaux. Il s’agit primo de l’investissement privé, qui se retrouve aujourd’hui fragilisé. Le deuxième enjeu, est l’efficacité énergétique, qui est très importante dans l’élaboration des projets.
L’enjeu numéro 3 est relatif à la régionalisation en faisant en sorte que les économies africaines soient mieux intégrées avec le bassin méditerranéen et avec les pays européens.
De telles connexions entre réseaux énergétiques, soutient-on, permettent de s’appuyer les uns sur les autres dans le contexte d’une crise. Et, enfin, le 4ème et dernier enjeu est l’innovation au niveau de la taxe du carbone, des technologiques de stockage et des nouvelles énergies qui sont extrêmement stratégiques, précise la même source.