Le Gouvernement mauricien compte autoriser la Banque centrale à émettre des titres, pour mobiliser des ressources en vue de financer des projets de développement durable dans l’économie bleue, l’économie verte et les énergies renouvelables.
Pour que la Banque centrale mauricienne puisse avancer dans ce programme, il faut que le pays assouplisse sa législation financière à travers une révision de la loi pour lui permettre de lever des fonds par émission de titres, afin de booster le développement durable dans cet Etat insulaire d’Afrique.
Grâce au nouveau cadre légal, l’institution émettrice pourra ainsi «mobiliser des prêts par émission de titres, pour l’investissement dans des projets ou des entreprises promouvant le développement économique durable de Maurice».
En prélude à l’émission de ces titres, le Banque centrale a créé en mai dernier, un organisme spécialisé, Mauritius Investment Corporation (MIC). Doté d’un fond de 2 milliards de dollars, la structure a pour mission de venir en aide aux grandes entreprises mauriciennes réalisant plus de 2,5 millions $ de chiffre d’affaires, mais qui ont été mises en difficultés par la pandémie du nouveau coronavirus.
L’autre mission est d’investir dans des projets considérés comme étant d’importance stratégique pour le pays, indique le gouvernement mauricien.
Parlant de l’île Maurice, il faut ajouter que la Banque mondiale vient d’élever le niveau du pays, qui se retrouve désormais dans la catégorie des pays à revenus élevés.
Ce classement annuel des pays par la Banque Mondiale est basé sur le revenu par habitant exprimé en dollars et le coefficient de GINI mesurant les inégalités sociales. Dans le classement publié le 1er juillet dernier, Maurice accède au rang de pays à revenus élevés avec 12.740 dollars par habitant.