Le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2020, a été examiné par le gouvernement marocain réuni en conseil des ministres, ce lundi 06 juillet 2020.
Le Roi Mohammed VI qui présidait le conseil des ministres, a suivi une présentation du projet de loi de finances rectificative, par le ministre des Finances, Mohamed Benchaaboun.
Ce projet de loi de finances rectificative qui prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%, repose sur trois piliers. Il s’agit de «l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration», indique lundi, un communiqué du cabinet royal.
Le premier pilier se fonde sur la mise en œuvre des mesures pour la reprise des activités de différents secteurs, en tenant compte des spécificités de chaque secteur. Il prévoit une allocation de fonds nécessaires pour couvrir les risques des prêts garantis au profit de tous les segments d’entreprises, y compris les entreprises publiques. «La promotion de l’investissement public afin d’accélérer la redynamisation de l’économie nationale», fait partie des stratégies.
Le second pilier envisage d’allouer des ressources du Fonds spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus pour continuer, jusqu’à la fin de l’année, à accompagner sur les plans, social et économique, les secteurs qui feront face à des difficultés même après la levée du confinement.
Enfin, le troisième pilier mise sur les dispositions de la loi relative à la simplification des procédures et des formalités administratives, l’accélération de la mise en œuvre de la Charte des services publics, la consécration de la transparence et de l’efficacité dans les services rendus aux citoyens et aux investisseurs et l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière.
Le ministre des Finances a relevé dans sa présentation que toutes les orientations de ce projet visent essentiellement à surmonter rapidement les effets de la pandémie de Covid-19 aux niveaux économique et social.