Suite au décès inattendu du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, intervenu mercredi 8 juillet des suites d’un malaise, Abidjan a décrété un deuil national de huit jours allant du vendredi 10 au 17 juillet, a annoncé jeudi dans un communiqué la présidence de la République.
Les drapeaux seront mis en berne sur le territoire national et dans les ambassades de Côte d’Ivoire à l’étranger.
Coulibaly sera inhumé le 17 juillet prochain à Korhogo, dans le nord du pays. Pour rappel, cette personnalité, très proche du président Alassane Ouattara, avait été désignée, le 13 mars passé, comme candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), à la présidentielle du 31 octobre prochain.
Son départ plonge le pays dans l’incertitude puisque des interrogations fusent déjà sur la décision que prendra le chef de l’Etat : désigner un autre dauphin ou se proposer lui-même pour un troisième mandat.
Avant la désignation d’Amadou Gon Coulibaly, Ouattara avait fait part de son désir de voir la nouvelle génération tenir les manettes du pouvoir, mais n’avait pas aussi exclu sa propre candidature au cas où un des anciens chefs d’Etat (ancienne génération) se portait candidat.
Or, l’ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, a annoncé, fin juin, sa candidature à l’investiture de son parti (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, PDCI) pour la présidentielle d’octobre. Affaire à suivre.