Les négociations organisées sous les auspices de l’Union africaine (UA) entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) se sont terminées sans la conclusion d’un accord, a révélé mercredi dans un communiqué le Ministère éthiopien de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, précisant que ces négociations trilatérales ont eu lieu en présence de onze observateurs et experts.
Malgré certains progrès, aucun accord majeur n’a été conclu au cours des pourparlers, a indiqué le communiqué, précisant que les équipes de négociation ont préparé des rapports qui seront examinés par l’Union africaine (UA) et leurs dirigeants respectifs.
Des négociations devraient reprendre après examen des rapports par le Président de l’UA, les membres du bureau de l’UA et les dirigeants des trois pays, conformément à leurs instructions.
Entre temps, l’Éthiopie a commencé à remplir le réservoir de son barrage géant sur le Nil, un geste unilatéral qui risque d’attiser davantage les tensions avec ses deux voisins, l’Égypte et le Soudan, pour qui l’accès aux eaux du plus grand fleuve d’Afrique est tout aussi crucial.
Selon la chaîne américaine Bloomberg, le ministre éthiopien de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Énergie, Seleshi Bekele, a confirmé cette information.