Un groupe d’organisations de la société civile a estimé jeudi que l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme (CADH) de la veille, soulignant le déséquilibre en faveur du pouvoir au sein de la Commission électorale, constituait une «opportunité» pour débattre cette question, à trois mois de la présidentielle.
Le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), qui regroupe plusieurs ONG ivoiriennes, «invite le gouvernement ivoirien à considérer cet arrêt non pas comme un désaveu, mais comme une opportunité pour que, dans un ultime sursaut, soit repris le dialogue politique autour de la composition, du mandat et du statut (…) de la Commission électorale indépendante (CEI)».
Les ONG militant pour la transparence électorale estiment que le dialogue «est possible et indispensable pour des élections crédibles, transparentes et apaisées en Côte d’Ivoire».
La Cour africaine des droits de l’Homme (CADH), qui avait été saisie par l’opposition ivoirienne, a estimé mercredi que la mise en place des commissions électorales locales en Côte d’Ivoire était déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir, à trois mois de la présidentielle.