L’Afrique du Sud a salué jeudi, la conclusion à Arusha en Tanzanie, de l’accord de paix et de réconciliation entre les factions du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM).
Le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, en sa qualité d’envoyé spécial du président Jacob Zuma au Soudan du Sud, avait assisté mercredi à la cérémonie de signature de l’accord de réunification du Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM).
Il a félicité, par ailleurs l’implication dans cette médiation, du congrès national africain (ANC) et les partis Tanzanien et Ougandais qui étaient présents à la signature de cet accord, impliquant trois factions rivales du SPLM, en conflit depuis décembre 2013.
La présidence Sud-Africaine espère que cet accord mettra fin aux hostilités qui ont fait rage au Soudan du Sud.
Aux termes du nouvel abord, le SPLM s’engage à reconstruire et à démocratiser le mouvement au niveau interne afin de promouvoir l’harmonie nationale et de mettre fin au conflit qui afflige le peuple.
Ensuite il reconnaît la responsabilité collective au sein du SPLM quant à l’éclatement du conflit au Sud Soudan et plaide en faveur d’excuses publiques à cet effet de la part de toutes les factions rivales du SPLM.
Enfin, il engage le mouvement à accélérer ses efforts en vue de mettre fin à la guerre et d’améliorer les valeurs et culture de démocratie, d’unité et de développement.
Outre l’Afrique du Sud, la France aussi a salué la signature de cet accord de paix. Selon une déclaration du porte-parole du Quai d’Orsay publiée ce jeudi, cet accord constitue une étape importante en vue d’une solution durable à un conflit qui a fait près de deux millions de déplacés au Sud-Soudan.
L’accord de paix est considéré par les observateurs, comme une victoire pour le Sud-Soudan premièrement mais aussi pour la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda et l’Afrique du Sud qui ont été impliqué directement dans la médiation entre les factions rivales.