La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) ont séparément confirmé mardi qu’elles avaient rejoint un syndicat mondial d’institutions financières qui ont accepté de soutenir le projet Mozambique LNG Area 1, d’un coût de 20 milliards de dollars, en cours d’élaboration par un consortium dirigé par la compagnie pétrolière française Total.
La banque continentale a déclaré qu’elle «avait conclu son offre de cofinancement de la construction de l’usine intégrée de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique en signant un prêt de 400 millions de dollars pour le projet de transformation».
«Avec cette signature faite le 15 juillet, la Banque rejoint un syndicat mondial de banques commerciales, d’institutions de financement du développement et d’agences de crédit à l’exportation pour apporter le financement nécessaire au projet», a déclaré la BAD dans un communiqué.
La DBSA, entreprise publique sud-africaine, a également confirmé mardi qu’elle apporterait 120 millions de dollars pour le projet, situé dans le nord du Mozambique dont le bouclage financier est attendu vers la fin de 2020. Le terminal GNL onshore du Mozambique traitera le gaz extrait des champs de Golfinho et d’Atum situés dans la ressource offshore de la zone 1 dans le bassin de Rovuma.
«Le projet devrait ouvrir d’importantes opportunités à travers le continent pour exporter du gaz en tant que ressource énergétique alternative», a indiqué dans un communiqué, le responsable de la DBSA Mohan Vivekanandan.
Total a annoncé la semaine dernière avoir signé un accord de financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars pour Mozambique LNG, révélant que le financement avait été obtenu auprès de huit agences de crédits à l’exportation, 19 banques commerciales et institutions de financement du développement.
A terme, le projet devrait avoir une capacité totale d’environ 13 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an.