Nouveaux développements dans la crise au Mali, où le président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a discrètement demandé aux députés « mal élus » de son parti le Rassemblement pour le Mali (RPM), de démissionner, y compris le président de l’Assemblée, afin de faciliter une sortie de crise dans le pays.
Samedi, le président IBK a reçu de hauts responsables du RPM auxquels il a demandé d’activer la démission des députés « mal élus », qui pourraient participer à des élections partielles.
A défaut, la CEDEAO pourrait intervenir par une décision politique, à l’image de ce qui s’est passé en Guinée-Bissau.
Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est prévu ce lundi 27 juillet par visioconférence, après une médiation infructueuse de cette organisation jeudi à Bamako dans la crise politique qui secoue le Mali.
Cette tournure des événements intervient alors que des informations font état de la fourniture par la Guinée et l’Algérie de matériel anti-émeute au gouvernement malien pour l’aider à faire face à de nouvelles manifestations qui pourraient se produire dans le pays.
Dénonçant cette fourniture de matériel anti-émeute, des opposants du Mouvement M5 (RFP) comptent protester auprès de la Guinée et de l’Algérie contre cette démarche qui risque d’envenimer la situation politique au Mali.