Le groupe pétrolier Total-Gabon a annoncé, mercredi dans un communiqué, avoir conclu un accord avec Perenco Oil & Gas Gabon pour la cession de ses parts dans sept champs offshore matures non opérés, ainsi que ses intérêts et le rôle d’opérateur dans le terminal pétrolier du Cap Lopez.
Quatre champs se trouvent dans la région de Grondin (Grondin, Gonelle, Barbier et Mandaros) et les trois autres à Torpille (Girelle, Pageau et Hylia). La production cédée par Total-Gabon s’élève à environ 8.000 barils de pétrole par jour en 2019.
Perenco déboursera, dans le cadre de ce contrat, entre 290 millions et 350 millions de dollars (plus de 162 et 195 milliards de francs CFA), en fonction des prix futurs du Brent.
« Cette transaction démontre notre capacité à améliorer notre portefeuille d’actifs en cédant des champs matures à point mort élevé», a expliqué le directeur général d’Exploration-Production de Total, Arnaud Breuillac.
De son côté, le président du conseil d’administration de Total-Gabon Nicolas Terraz a indiqué que «dans le contexte pétrolier actuel volatile, cette transaction permet à Total-Gabon d’une part de se concentrer sur ses principaux actifs opérés afin d’en tirer le meilleur parti et d’autre part d’assurer la pérennité du terminal du Cap Lopez en permettant la consolidation des volumes de deux acteurs majeurs au Gabon au sein d’un même terminal ».
Total-Gabon, filiale du groupe pétrolier français Total, se positionne en leader des hydrocarbures avec 25% du marché gabonais des hydrocarbures, où il est présent depuis plus de 90 ans. En 2017, il avait déjà cédé une grande partie de ses parts à la franco-britannique Perenco.
La transaction devrait être validée par le gouvernement gabonais. Elle a été l’objet d’un entretien que le chef d’Etat gabonais, Ali Bongo, a eu lundi 27 juillet, à Nicolas Terraz et à Stéphane Bassene, directeur général de Total-Gabon.