Le chef du front Polisario, Brahim Ghali et ses lieutenants ont défié une nouvelle fois l’ONU en tenant le vendredi 21 août, une réunion dans la localité de Tifariti, une zone démilitarisée à l’Est du mur de sécurité marocain, en violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991 sous les auspices des Nations Unies.
La direction du Polisario a également choisi de tenir cette année, l’université d’été des jeunes et une colonie de vacances des enfants dans la même localité de Tifariti, qu’elle considère comme «un territoire libéré», alors qu’en réalité il s’agit d’une zone tampon créée avec la signature de l’accord de cessez-le-feu et placée sous le contrôle exclusif de la mission de paix de l’ONU au Sahara «MINURSO».
Ayant été formellement interdits par le Conseil de Sécurité de l’ONU de mettre le pied dans la zone tampon de Guerguerat, poste frontière situé à l’extrême sud-ouest séparant le Maroc de la Mauritanie, les mercenaires du Polisario ont choisi la localité de Tifariti pour se réunir défiant ouvertement l’Organisation des Nations Unies, son Conseil de Sécurité et leurs résolutions.
Pour le Maroc ce n’est ni plus ni moins, qu’un nouvel vain acte de provocation du Polisario auquel la MINURSO doit immédiatement mettre un terme et empêcher de nouvelles aventures illégales et mal placées des dirigeants du mouvement séparatiste sahraouis.
Des aventures maladroites qui s’expliquent par les nombreux cuisants échecs diplomatiques que la direction du Polisario a essuyé ces derniers temps aussi bien aux Nations Unies à New-York et à Genève, qu’en Europe et en Afrique surtout depuis la récupération par le Maroc du siège qui lui revient de droit au sein de l’Union Africaine.