Dans le cadre des dernières réformes adoptées en décembre 2019 par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), il a été décidé la mise en place d’une Commission en remplacement du Secrétariat général.
La passation de charges entre le dernier Secrétaire général, Ahmad Allam-Mi, et le 1er président de la Commission, l’angolais Gilberto Da Piedade Verissimo, a eu lieu le 1er septembre à Libreville, la capitale gabonaise qui abrite le siège de la CEEAC, officialisant la mise en service de la nouvelle Commission.
Son équipe a prêté serment, la veille, devant le président en exercice de la CEEAC, le dirigeant gabonais Ali Bongo Ondimba. Elle est composée, en plus de son président, d’un Vice-président et de cinq Commissaires, désignés lors de la Conférence des Chef d’Etat et de gouvernement tenue par visioconférence, le 30 juillet dernier.
« Au moment où nous prenons nos fonctions, plus rien ne peut être fait pour le passé, sauf à nous rappeler qu’il est une source de connaissance de toutes les erreurs à ne pas répéter. Par conséquent, ce qui nous reste c’est le présent et se préoccuper du futur, pour lesquels quelques actions doivent être envisagées », a déclaré mardi Da Piedade Verissimo.
Ce nouveau patron a donné quelques indications sur ses priorités. « Pendant ce mandat, on devra résoudre la situation en RCA ; il y a aussi la situation en République démocratique du Congo ; Boko Haram au Tchad et au Cameroun. Ce sont des défis que l’on doit relever parce que si l’on n’a pas la paix dans ces pays, nous n’aurons pas le développement dans la sous-région. On a le problème des visas. Moi-même je suis Angolais, pour venir au Gabon, je dois demander un visa. Ce n’est pas normal », a-t-il poursuivi.
Les dernières réformes de la CEEAC devraient favoriser la relance économique et la redynamisation de la croissance de la sous-région, riche en pétrole et autres richesses naturelles