Le procès de l’ancien président soudanais, Omar el-Béchir, avec ses co-accusés, poursuivis pour coup d’Etat mené en 1989, a été une nouvelle fois reporté, au 15 septembre, selon une annonce faite mardi par le président du tribunal.
Les détenus n’ont comparu, dans des boxes, que quelques 45 minutes avant que l’audience ne soit renvoyée au milieu du mois courant. « L’audience est ajournée (…) au 15 septembre pour mettre en place les mesures » sanitaires contre le nouveau coronavirus, a fait savoir le juge.
Le report serait dû aux plaintes des avocats qui ont réclamé que le procès se déroule dans une salle assez spacieuse en vue de respecter les mesures barrières contre la Covid-19, comme la distanciation physique.
Les soucis juridiques de Béchir, qui a été écarté du pouvoir par l’armée en avril 2019 après des mois d’insurrection populaire, suivent leur chemin. Pour plusieurs observateurs, l’homme de 76 ans risque la peine de mort, ainsi que plusieurs de ses co-accusés.