Une partie de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC) a exigé mardi, la publication d’un calendrier global et détaillé pour les prochaines élections.
Après avoir manifesté pour le retrait de l’article 8 qui subordonnait la tenue des élections présidentielles au recensement de la population et obtenu son annulation, l’opposition se focalise à présent, sur le calendrier électoral, tout en appelant à la vigilance.
Elle sort encore une nouveau communiqué, qui est publié deux jours après le vote du projet de loi électorale controversée ayant provoqué des violences meurtrières et des manifestations dans tout le pays dont des bilans contradictoires font état de 13 à 43morts en plus des dégâts matériels notamment des magasins saccagés et des entreprises vandalisées.
Nous parlons d’une cinquante de partis de l’opposition qui affirment dans un communiqué conjoint, mettre en demeure la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de publier, sans délai, un calendrier global et consensuel dans le strict respect des échéances prévues par la constitution en 2016.
Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) et Samy Badibanga, chef de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), des leaders très actifs durant l’opposition farouche au projet de loi figurent parmi les dépositaires de cette publication.
Par ailleurs, Ils ont aussi demandé la libération sans condition de tous les opposants prisonniers d’opinion, des jeunes étudiants, des acteurs de la société civile arrêtés et incarcérés sans jugement notamment le cas Christopher Ngoy.
L’ONG américaine Human Rights Watch a même révélé ce mardi que Ngoy était détenu au secret par les services de renseignement congolais.
Enfin, ils déplorent la coupure de l’internet mobile, des SMS, des réseaux sociaux, du blocage des lignes téléphoniques d’élus de l’opposition, même la Radio France Internationale (RFI), inaudible depuis lundi, n’a pas échappé aux actions du gouvernement de Joseph Kabila.