Les ministres des dix-huit pays membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) ont reconduit lundi à Dakar, 10 voix sur 18, le Directeur général sortant de cette institution panafricaine, le Nigérien Mohamed Moussa pour un second mandat de 4 ans, à l’issue d’un long débat à huis-clos.
Cinq candidats étaient en lice pour ce vote tenu à l’occasion de la 66ème session du Comité des ministres de l’Asecna, ouverte lundi dans la capitale sénégalaise. Il s’agit en plus de Mohamed Moussa, du Tchadien Mahamat Awaré Neissa, du Centrafricain, Théodore Jousso, du Mauritanien Hassen Ould Ely et du Camerounais Zoa Etoundi.
Le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux au nom du président Macky Sall, a énuméré quelques défis qui guettent le patron de l’Asecna, en cette période de pandémie de Covid-19 qui a durement affecté le secteur de la navigation aérienne et du transport aérien en général.
Il a notamment parlé «du défi de relancer le secteur après la crise sanitaire, du défi de maintenir les acquis d’une organisation continentale qui a fait ses résultats dans le domaine de la sécurité et de la navigation aérienne et qui fait référence dans le monde de l’aéronautique et de l’aviation civile et du défi de maintenir une cohésion dans un moment où l’Afrique aura besoin de toutes ses forces pour aller à l’assaut du marché de la navigation aérienne mondiale».
Le Sénégal n’est pas éligible au poste de directeur général de l’agence parce qu’il abrite son siège, selon Alioune Sarr qui a évoqué les textes fondamentaux de l’Asecna.