Les chefs du polisario sont soumis à une pression énorme depuis l’annonce par un ancien officier des services secrets du mouvement séparatiste basé en Algérie, qu’il s’apprêtait à publier des révélations sur le polisario qualifié d’être une « organisation gangrenée par la corruption, le népotisme et le tribalisme ».
Les raisons de la divulgation de ces informations semblent liées à un règlement de comptes entre cet ancien agent des services du polisario, du nom de Mohamed Mahamud Embarec, aujourd’hui installé en Belgique, et le soi-disant représentant du Front au Brésil, connu par son surnom d’El Canario, à cause d’une brésilienne du nom de Franciane Benchimol, plus connue par Maia Tiane.
Quoi qu’il en soit, Mahamud Embarec affirme qu’il étalera « de A à Z tous les détails » de son travail dans ce service secret, qui a maintenant le statut de « ministère » distinct. La raison de cette promotion tient au conflit entre Brahim Ahmed Mahmud, alias Guerigao, et Mohamed Lamin Ould El Buhali, qui a servi pendant des décennies comme patron de la soi-disant armée du polisario, d’après l’ex-agent secret.
Ce dernier prend soin de préciser que des organisations espagnoles seront « choquées par les nombreux secrets sur leurs amis du Polisario, cette organisation gangrenée par la corruption, le népotisme et le tribalisme ». « Désormais, ce blog deviendra un canon pour lancer des salves contre la direction du Polisario et ses sbires », assure l’ancien agent secret.
De quoi affoler Brahim Ghali et les autres chefs du polisario, qui ont déjà pas mal de soucis avec les casseroles qu’ils traînent suite aux révélations sur les détournements massifs des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf, et aussi à cause de la répression qu’ils mènent en étroite coordination avec les généraux algériens, contre les opposants du polisario.