De nombreux observateurs pointent du doigt la responsabilité avérée des autorités de la Mauritanie dans les blocages récurrents du trafic au poste frontalier de Guergarate, par les miliciens du Polisario.
D’après certains médias, les cadres du Polisario préparent à nouveau à Rabouni, le lancement du «grand blocage» du passage de Guergarate par où transitent, chaque jour, des centaines de transporteurs de marchandises entre le Maroc et la Mauritanie.
Les civils monnayés par le Polisario pour accomplir cette nouvelle manœuvre provocatrice malgré les avertissements de l’ONU et de son Conseil de Sécurité, seraient cette fois-ci, escortés par des miliciens en civil pour les inciter à faire mieux que lors des précédentes actions qui ont fait peu de bruit.
Ayant essuyés de cuisants échecs sur le plan diplomatique aux Nations Unis, en Europe et en Afrique, et devant la retenue des forces de l’ordre marocaines face à leurs provocations, les mercenaires du Polisario recourent à une telle manœuvre pour faire pression sur l’ONU et la MINURSO et profitent de la complaisance des autorités mauritaniennes pour rejoindre sans s’inquiéter la zone tampon de Guergarate via le territoire mauritanien.
Les miliciens du Polisario n’ont pas d’autres chemins que la Mauritanie pour atteindre cette zone, étant donné que le Maroc a verrouillé depuis longtemps, sa frontière sud-ouest avec l’Algérie et le nord de la Mauritanie en érigeant un mur de sécurité infranchissable.
Les mêmes observateurs assurent que seules la autorités mauritaniennes sont en mesure de barrer le chemin aux miliciens du Polisario pour les empêcher de s’infiltrer dans la zone démilitarisée de Guergarate, sachant que la MINURSO manque de moyens humains et matériels pour contrôler la totalité des zones frontalières entre le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie.