Une patrouille de l’armée algérienne a brûlé vifs deux jeunes orpailleurs sahraouis, après avoir mis le feu dans un puits où ils se cachaient de peur d’être arrêtés, un crime abominable qui a mis en ébullition les camps de Tindouf, alors que le polisario parle d’un incendie accidentel.
A l’arrivée des militaires algériens, les deux jeunes sahraouis qui étaient à la recherche d’or dans une mine dans le désert algérien, se sont cachés dans le puits de 6 m de profondeur. Leur compagnon qui leur servait de gardien a préféré prendre la fuite à bord d’un véhicule tout terrain.
Face au refus des deux orpailleurs de sortir du puits de peur d’être liquidés, les militaires algériens n’ont pas hésité à incendier le puits, laissant les deux jeunes brûler vifs.
Une autre unité de l’armée algérienne a retiré les corps des deux jeunes Sahraouis, Emcha Ould Hamdi Ould Sweilem et Aliyin Al Idrisi, et les a remis à leurs familles lundi, alors que le mouvement séparatiste du polisario se prépare à une nouvelle flambée de protestations.
Les justifications du polisario, dont les médias ont attribué ce drame à un incendie accidentel, n’ont pas convaincu la population sahraouie qui demande une enquête indépendante sur ce crime abominable.