Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont affirmé hier lundi, dans un communiqué, avoir neutralisé plusieurs membres du groupe armé burundais « Forces Nationales de Libération » (FNL), après trois jours de combats intenses, dans le village de Naombe, au Sud-Kivu, à l’est du pays.
Le même document évoque également des combats contre des rebelles burundais du Conseil national pour le renouveau et la démocratie (CNRD), dont un groupe résiduel est toujours actif dans le Sud-Kivu.
« A ce jour, le bilan de tous ces affrontements font état de 27 ennemis neutralisés; plusieurs armes et munitions récupérées par les FARDC. Trois éléments FARDC sont également tombés sur le champ d’honneur et 4 autres blessés » a déclaré le Capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’armée au Sud-Kivu.
Les FARDC ont pu déloger et récupérer le fief des FNL dirigés par Aloïse Nzabampema. Les rebelles, pourchassés par l’armée, se seraient retranchés dans des forets.
« Ces ennemis de la paix sont en débandade vers les forêts de Muranvia, Nyaburunda, Kashongo et vallée Nyanzale Rudaga », a assuré un commandant au Sud-kivu, Gaby Boswane qui a demandé à la population de Fizi, Mwenga et Uvira de collaborer avec les FARDC « en dénonçant les cachettes de ces hors la loi, afin qu’ils soient mis hors d’état de nuire ».
Les FNL sont considérés comme la principale rébellion burundaise présente dans l’est de la RDC. Outre ce groupe et la rébellion du CNRD, les FARDC combattent un autre mouvement rebelle burundais, Red Tabara qui a revendiqué plusieurs attaques sur le territoire burundais en septembre dernier, ayant fait dizaines de morts dans les rangs des forces de sécurité burundaise.
L’annonce des FARDC intervient une cinquantaine de jours après le lancement, le 4 septembre dernier, des « opérations de grande envergure » dans le Sud-Kivu, contre tous les groupes armés locaux et étrangers.