Deux gardes du corps du Premier ministre du Lesotho ont été blessés dimanche, lors d’une fusillade qui a fait également un mort et ce à quelques semaines seulement des élections anticipées prévues dans le pays au cours de ce mois de février.
Les deux gardes du corps ont pris pour cibles par des soldats dans l’après-midi devant le palais royal de Maseru, la capitale, peu après un meeting du Premier ministre, Tom Thabane qui est sorti indem’en de cette attaque armée, a-t-on précisé de source gouvernementale.
Selon la ,même source, les deux gardes du corps, d’anciens militaires ayant mis en garde le premier ministre Thabane, contre une tentative de coup d’Etat le 30 août dernier, ce qui lui avait permis de s’enfuir en Afrique du Sud et d’avoir la vie sauve.
Cette attaque ressemble donc à un règlement de compte, d’autant plus que les militaires avaient été accusés d’implication au coup d’Etat. On se rappel que les forces armées avaient nié toute implication en Aout dernier.
Mais ils avaient qualifié leur présence dans le quartier général de la police, d’opération pour désarmer la police qui, selon des renseignements collectés par leurs services, s’apprêtait à armer certains partis politiques au Lesotho.
De retour de l’Afrique du Sud, le premier ministre, M. Thabane aidé par la SADC (communauté de développement de l’Afrique australe) avait reçu le déploiement d’une centaine de policiers, dont 140 sud-africains, pour sa protection ainsi que d’autres responsables gouvernementaux.
Il avait alors entrepris une série de manifestations en vue de la réconciliation dans ce petit pays enclavé. Pour le conseiller, ce qui vient de se passer a pour but de faire échouer le processus électoral et la réconciliation entamée par le premier ministre.
En fin de journée, un des gardes grièvement blessé a été immédiatement transféré en Afrique du Sud, le second pourrait aussi suivre.