Plusieurs sources bien informées dans les provinces sud du Maroc et en Mauritanie assurent que les dirigeants algériens utilisent actuellement le Polisario pour bloquer le passage frontalier de Guergarat voire même pour fermer la frontière entre le Maroc et la Mauritanie.
Cette manœuvre machiavélique que seraient en train de préparer les dirigeants et les généraux algériens à l’approche de l’examen du dossier du Sahara par le Conseil de Sécurité de l’ONU, ajoutent les mêmes sources sous couvert de l’anonymat, aurait pour but d’interrompre le flux des marchandises en constante croissance entre le Maroc, la Mauritanie et les autres pays ouest-africains.
Pour preuves, le chef d’une tribu sahraouie basée à Dakhla, fait état de l’envoi d’un nouveau convoi de miliciens du Polisario déguisés en civils, en direction de la zone tampon de Guergarat pour prêter main forte aux Sahraouis des camps de Tindouf déjà sur place et qui bloquent le trafic depuis plus d’une semaine au niveau de l’unique passage frontalier entre le sud du Maroc et le nord de la Mauritanie.
Cette information a été confirmée vendredi et samedi dernier par des médias mauritaniens faisant état de «mouvements sans précédent» d’éléments du Polisario en direction de Guergarat.
Les mêmes sources soulignent que sans l’aval du palais d’El Mouradia, la direction du Polisario n’aurait jamais osé défier la MINURSO et l’ONU, dont le Secrétaire Général, Antonio Guterres a lancé récemment une nouvelle mise en garde contre toute obstruction de la circulation des hommes et des marchandises au niveau du passage de Guergarat reliant les provinces sud du Sahara marocain et le nord de la Mauritanie et les pays du Sahel.
Le chef de la tribu sahraouie de Dakhla qui a requis l’anonymat par peur de représailles, explique qu’après le constat de l’échec de leur projet d’ouverture d’un passage frontalier similaire avec la Mauritanie pour concurrencer celui de Guergarat, les dirigeants algériens ont décidé tout simplement d’utiliser le Polisario pour paralyser le passage de guergarat qui rapproche de plus en plus le Maroc des pays du Sahel, et compromet les intérêts géostratégiques de l’Algérie dans la région.