La ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Marie Tumba Nzeza et le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies, David McLachlan, ont procédé, la semaine passée, à la signature à Kinshasa de la Stratégie commune de transition et de retrait progressif de la mission de l’ONU «MONUSCO» en RDC.
Cette stratégie prévoit une réduction graduelle et responsable des effectifs de la MONUSCO dans les provinces du Kasaï central, du Kasaï et du Tanganyika, ainsi qu’un renforcement de la présence des casques bleus dans l’Est du pays pour les années 2021- 2022, a expliqué McLachlan.
Ce mercredi 28 octobre, lors d’un point de presse bimensuel de la MONUSCO, David Gressly, le numéro 2 de la mission en charge des opérations, a apporté d’autres éléments d’information sur le retrait des Casques bleus de la RDC.
Il a indiqué que les Casques bleus qui seraient en train de quitter le Kasaï et le Kasaï Central devraient être remplacés par 300 policiers onusiens, pour un certain temps. « Dans les deux provinces, les forces de sécurité nationales peuvent gérer sans nous (…) Je crois même qu’on fermera ces bureaux à la fin juin de l’année prochaine », a-t-il assuré.
En clair, la MONUSCO veut recentrer ses efforts dans la partie Est du pays qui est, depuis des années, le théâtre de violences continues perpétrées par des groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers.
Se désengager de certaines provinces «va nous permettre parmi d’autres choses, de focaliser nos efforts pour les conflits qui sont toujours très importants dans le Nord-Kivu, en Ituri et au Sud-Kivu», trois principales provinces de l’Est de la RDC, a poursuivi David Gressly.